Michel

 Michel, au même titre que Nicolas ou Florent, fait partie des hospitaliers dignes de ce nom. Il a une histoire. Il n'a jamais, pour sa part, fait le chemin de Compostelle, mais, à cause des 25 années passées à recevoir les pélerins ou autre randonneurs, il continue à faire vivre le lieu où il habite. Nous étions 14 personnes, hier soir, à Lagarde Haute, premier village du Tarn et Garonne à refaire le monde, la journée, la vie autour d'une table préparée par Michel. Il a restructuré la ferme de ses parents, grands-parents et arrière-grands-parents pour en faire un accueil de randonneurs de mars à octobre, et un lieu de vie culturelle le reste du temps. Nous sommes dans un village dont Michel a fait la réputation, et on a cru comprendre qu'il n'était pas prêt de lâcher le morceau d'étoile qui brille sur l'Auberge du Canabal. 

Aujourd'hui, nous avons parcouru 21km de creux et de bosses. Et tout ça pour ne rien louper de ce qui fait le Bas-Quercy. Les chapelles dans le creux d'une combe, un chartron (1) au sommet d'une serre (2), une fontaine ici ou là...

Ce soir, nous avons été reçu par Clara et Pierre, jeune couple très entreprenant qui a su "profiter" du passage de la voie du Puy-en-Velay pour faire sa vie.

Mais ceci est une autre histoire... 

Nous étions, là aussi, 14 autour d'un rougail-saucisses, dont 5 Vendéens : une personne de Fontenay, une originaire de Cezay, nous deux... et une femme de Saint Pierre du chemin.