... avant le dîner ? Jeu de mot facile, direz-vous, mais même le coucher de soleil sur cette petite ville ne m'inspire guère, ce soir.
"Hier est derrière, demain est un mystère, aujourd'hui est un cadeau"
La journée a été plutôt calme, aussi "kilomètrée" que quotidiennement, mais sans vraiment d'anecdotes croustillantes. Après notre départ de la Ferme de Villeneuve, lieu de notre nuitée précédente, nous avons traversé quelques villages qui ont fait leur toilette pour le passage de la Via podiensis. Il faut reconnaître que les départements traversés ainsi que les municipalités génèrent un état d'esprit pour nous faire découvrir le pays. Et certains habitants ont compris l'intérêt du projet. L'agriculture semble solide dans ce coin du Gers, mais combien d'emplois pour les jeunes ? Quelques échoppes d'épicerie, des gîtes et autres chambres d'hôte, quelques cafés pour accueillir les pélerins assoiffés, et, le long du chemin, ici et là, une table, quelques chaises avec de l'eau ou du café; tu consommes, tu paies (ou pas, salopiot !) et tu repars. C'est sympa, non !
Nous voilà ce soir à Lectoure, ses remparts, sa cathédrale servie par un prêtre Burkinabé, comme beaucoup d'églises en France, son presbytère, immense, qui est utilisé pour les pèlerins comme nous, et qui est resté dans son jus fin XIX°, début XX° (avec un escalier monumental, un lustre, des photos, heu pardon des peintures représentant les différents évêques ou chanoines de Lectoure depuis... ouh, là, là... depuis... longtemps. La classe, quoi.
Et encore, je ne vous parle pas de la hauteur des plafonds.
Inchauffable !
Mais ce soir, il fait très bon à Lectoure.
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