Ce soir, nous couchons chez Edna à L'Isle de Noé. C'est un poème... Elle est installée depuis 2005 dans un ancien restaurant dont elle a gardé la salle principale dans son jus. Et elle reçoit seulement les pélerins en route vers Compostelle. Aujourd'hui, nous sommes 9. C'est complet. Bon, il ne faut pas être trop exigeant sur la déco, ni sur les tapisserie, mais c'est le chemin. Et les gîtes "donativo" deviennent tellement rares.
Le chemin. Ah, parlons-en du chemin ! Ce matin, on a dégusté des kilomètres de bitume. Selon certains livrets, cette étape devait être la plus "belle du monde". C'est sûr que le paysage, quand on circule sur les crêtes, est magnifique, car ouvert sur tous les côtés. Mais, comme dit l'un de mes frères, le Gers "é pas piange". La beauté de l'Astarac (c'est le pays qu'on vient de traverser, et je vous interdis de faire un jeu de mot très mauvais. Je me le réserve) se monnaie cher par les montées et les descentes. En fait, ça n'arrête jamais.
Voilà, voilà...
1 commentaire:
Les pèlerins sont fatigués une petite sieste fait du bien.
Pensons bien à vous.
M.F
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