Le canal du Midi nous avait endormis, les berges indolentes, les champs de maïs plus ou moins avancés étaient des repères sur la saison, certains encore verts et hauts sur tiges, d'autres rabougris par ce soleil si méchant cette année.
Et, après Toulouse, nous sommes passés dans un paysage quelque peu tourmenté, d'abord dans l'arrière-pays de la Haute-Garonne, puis dans les collines gersoises qui nous semblent des montagnes sur nos sept heures de randonnée. Hier et ce matin, des champs de soja se succèdent sur des hectares dans la vallée près L'Isle-Jourdain. A près (plus, en fait...) de 70 ans, je ne connaissais pas ; Jacqueline et Thérèse, non plus, Jean-Luc et moi, on a pensé à des fèves, des pois-chiches avant d'interroger Monsieur Google. Il en connaît des affaires, le gars ! C'est du soja !
Et plus loin, ce sont d'autres plantations qui s'avèrent être du sorgho ; comme en Afrique, oui monsieur ! L'agriculture est en pleine mutation, par ici, aussi. Quant aux grands animaux, presque rien. On n'en a pas vu.
La terre du chemin et celle des champs alentour est craquelée et crevassée. De partout... Je vous fais grâce des deux flaques d'eau qu'on a dû contourner. C'était très incongru dans le paysage.
Ce matin, nous sommes partis à l'aurore. Bien nous en a pris. A midi, il nous restait 4 kilomètres, et ce fut très suffisant. Notre copain, dans le ciel bleu, devient insensé sur le coup de 14h00. Nous nous sommes arrêtés au centre bourg de Gimont, et avons croisé étrangement notre hôte de ce soir qui cherchait après nous en compagnie de son fils Robin. Bien lui en a prit, notre hébergement se trouvait à 50m de notre pinte de bière, alors qu'on se pensait encore à 1km. C'est beau, la vie !
Allez, je vais terminer sur un très nul jeu de mot...
À Gimont, j'y... monte, si vraiment j'y suis obligé. C'est haut, en fin de journée.
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