Caleçons, vu... T-shirts, vu... Chaussettes, vu... Casquettes, vu... Bonnet de bain, pas la peine... Tenue du soir, espoir... Poches à eau, vu...
Ça, c'était la veille du départ. Et puis, le doute s'installe au cours du voyage en train (long, très long...) dans le camp Rebourgère. Les poches à eau, c'est très important pour des marcheurs. Et, cette année, hein, on n'a pas mégoté sur la quantité de liquide à transporter. Par les temps qui courent. On vient de passer par Décathlon pour se fournir en deux gourdes supplémentaires...
Et puis...
On constate, tout-à-coup, que de poches à eau, nenni, point, que dalle. Elles sont restées, sacrebleu, dans les sacs à dos du "tous-les-jours", à Menomblet. Et, là-bas, elles ne seront pas très utiles.
Que faire ? Pas de panique ! Mais oui, mais c'est bien sûr. Emmanuel sera le sauveur. Lui qui est à Bordeaux en ce moment va pouvoir dépanner ses parents. Notre train s'y arrête, on change de quai, et sur ce quai numéro 11, le fiston est là avec deux poches à eau flambant neuves. C'est une occasion, non seulement de calmer les esprits des pélerins, mais de se retrouver en famille un court instant.
La vie est belle.
Hein, les Roullon, on ne rit pas sous cape, vous qui aviez oublié les credentials à la maison et que Thérèse a rappelé à la raison. Sur le chemin, ce petit carnet est une clé pour ouvrir l'étape suivante.
Cette nuit, Carcassonne.
1 commentaire:
Toujours avoir un Emmanuel sur soi...la base...😉 Bon voyage à vous (les meilleurs voyages ont les meilleures anecdotes, dit-on)
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