Quand tu vois des pancartes "Chemin des crêtes" ou "Route des châteaux d'eau", tu t'attends qu'à peu de surprises. Tu vas monter, mon gars, pour gagner ton pain à la sueur de ton front, et du reste ! Et, là-haut, tu auras peut-être le bonheur de découvrir un paysage à 180 degrés dans les bonnes années, ou pas...
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samedi 30 septembre 2023
Les chemins
vendredi 29 septembre 2023
Les oiseaux du ciel
Les oiseaux du ciel ne sèment ni ne récoltent, et pourtant, ils vivent.
Ce fut notre devise depuis près de 3 jours. Des jours de disette de commerces pour la pitance du matin, du midi et même du soir. A force de patience et de ténacité, pourtant, nous avons réussi à vivre. Tu parles, qu'il va dire, avec les réserves qu'il a !
Il faut dire que les gens sont des gens comme il faut. Au camping Le Paradis, le bien nommé, deux dames ont sûrement capté nos atermoiements à prévoir pour le lendemain : nous avons reçu de leur part un fromage de brebis et deux cuisses de canards cuites au barbecue que nous nous sommes empressés à dépecer pour pouvoir les déguster à la pause. Une autre fois, un monsieur qui préparait son camping-car pour partir en vacances nous a généreusement laisser entre nos crocs de malheureux une baguette toute chaude.
Et ce n'est pas terminé ! Hier soir, sans réseau, sans internet, sans snack au camping, sans pain dans la boîte à pains du Change, sans resto fermé pour congés annuels, nous avons rencontré une bonne personne qui a bien voulu nous transporter à un kiosque à pizza à 14 km du camping où nous allions dormir pour pouvoir nous sustenter. On en a mangé 4, et, prévoyants, nous en avons conservé 4 pour ce midi... Il en reste un peu pour l'apéritif ce soir au gîte de Sorges.
Et quand tout nous manque, il reste les noix, les pommes, les figues du chemin. Et les châtaignes avec une noix (!) de beurre pour le repas du soir.
Les oiseaux du ciel ne se préoccupent de semer, ils picorent ce dont ils ont besoin.
Visite de l'église de Sorges. Une merveille... Cet après-midi, nous avons rejoint le chemin de Vézelay pour deux étapes. |
jeudi 28 septembre 2023
mercredi 27 septembre 2023
Pas âme qui vive...
... sur le parcours de notre 5ème étape. Pas de boulangerie, pas de point d'eau, pas de village sinon quelques lieux-dits, pas de chien à nous courir aux mollets.
Ah si, des moustiques et des moucherons. Il faut dire qu'on a beaucoup marché en forêt, jusqu'à s'y perdre. A ne pas suivre tout le temps le GR, il y a un risque... Un moment de temps, des avions militaires passaient au-dessus de nous. On s'est laissé croire à ce qu'ils nous recherchaient. Déjà !
Nous sommes, ce soir, au château de l'Herm. Enfin, dans les dépendances... Enfin, dans les dépendances des dépendances : pour la première fois, nous occupons une roulotte. Les calourets sont "dépave".
Demain, on vous racontera notre nuit de bohème.
mardi 26 septembre 2023
25 km de bitume
... ou presque ! 500 mètres de chemin caillouteux ce matin, 500 mètres d'un chemin griffé d'épines, et ce soir, après un magnifique passage sous l'aplomb des rochers à la Roque-Saint-Christophe, sur les rives de la Vézère, un chemin de terre un peu traître pour Jean-Luc qui s'est rattrapé au vent avant de plonger dans un buisson. C'est tout. Le reste, ce fut du bitume, souvent sur des d'mie-routes, comme on dit chez nous, et à l'ombre.
Nous sommes passés de +300 m à +80 m par monts et par vaux. Le village de Tamnies, malgré la côte qui y menait, nous a ragaillardis... Et les paysages ont fait le reste. Après un pique-nique de tartines "de polistyrène" (vous savez, les rondelles blanches très pratiques et très nourrissantes, de fait) graissées de pâté de campagne et de Vache-qui-rit, nous avons décidé que la vie était belle.
Ce soir, nous logeons au Paradis, le camping, hein ! C'est étoilé cinq fois.
Mais c'est normal avec un nom pareil...
Bonne nuit à vous.
lundi 25 septembre 2023
Périgord, pays de... de...
dimanche 24 septembre 2023
J'étais tranquille, j'étais peinard
J'étais tranquille, j'étais peinard
Depuis 8 heures dans le brouillard
Quand, d'un seul coup, nom d'un pétard
Sont apparus un tas d'motards...
en pleine forêt, dans un silence de cathédrale, alors que chacun d'entre nous était occupé à grimper une des trois côtes du parcours de cette deuxième étape. 250 quads, buggys ou motos d'une rando dite "verte" autorisée, nous a t'on soigneusement expliqué, par le préfet et tous les maires du coin. Bah ! Un dérochement mécanique méthodique des sentiers de randonnée que nous pensions emprunter tranquilles.
Nous sommes partis ce matin sous 6 petits degrés mais nous nous sommes vite réchauffés avec un dénivelé appréciable. Et ça a duré toute la journée.
Ce soir, les jambes sont lourdes.
samedi 23 septembre 2023
Ayé, top départ...
Ça y est, on est partis, pour de vrai... Pas de regret de Rocamadour. La ville est un peu triste, désertée.
Sauf que ce matin le ciel gris est illuminé par le départ de quelques montgolfières qui donnent le départ à un festival du vent dans la région. Ce sont les seuls points de couleur que nous aurons aperçus dans le vert du paysage et de la rivière au cours de la matinée. Nous avons prévu une vingtaine de kilomètres aujourd'hui. Et ce sera suffisant pour une première.
Je disais plus haut que nous n'avons pas de regrets de partir. Pourtant nous aurions aimer traîner au petit-déjeuner pour continuer la conversation avec quelques uns des 18 pensionnaires du Cantou... (Heu, c'est le nom du gîte d'étapes du chemin de Compostelle dans lequel nous avons dormi. Ce n'est pas l'établissement que certains peuvent connaître en Vendée) Quatre d'entre eux viennent du Québec, et comprenez que c'est très intéressant de parler du jeune pays, et de leurs origines: entre un Tessier et une Roy, faut dire que ça rapproche.
Le paysage du GR6 est fantastique et nous sommes passés des rives de l'Alzou aux bords de l'Ouysse. Et savez-vous combien de kilomètres on a suivi la rivière l'Ouysse, 16 (Louis 16, petit-fils de Louis 14 était un roi bon mais faible... etc...).
Ce fut un décor féérique pendant quelques heures jusqu'au passage sur cette rivière au lieu-dit Pont de l'Ouysse. Enfin, par le nouveau pont, parce qu'en dépit de ce pense Joël pour prendre un raccourci, une arche du vieux pont est cassée et ON NE PEUT PAS FRANCHIR à gué. Et ça se passait à Lacave. Et quoi qu'on en pense dans nos contrées, on ne descend pas à Lacave, on y monte (et tout le monde sait qu'il est beaucoup plus facile de descendre à la cave que d'en remonter, souvent !)
Et puis c'est pas tout ça, mais qu'est ce qu'on mange ce midi ? Ah ben oui, que mange t-on ? Ben... Pas de boulangerie ici ou là, pas de boîte à pain le long du chemin... Tant pis, on va faire confiance à la providence. On approche de Pinsac; la tentation de faire un jeu de mot un peu facile, quelqu' un à parler de "pain sec". Et comme la providence n'aime pas les jeux de mots laids, nous avons eu le plaisir de recevoir une baguette d'un couple habitant par là qui a désiré nous dépanner. Et ça nous a fait un bien énorme, pour l'estomac et pour la bonté des gens, en général.
On n'a tout-de-même tellement hésité à demander un sandwich dans une auberge très prout-prout au menu affiché à 150 balles qu'on n'a même pas frappé à la porte de service.
Ils auraient eu du mal à comprendre.
Un sandwich, vous dites ?
vendredi 22 septembre 2023
Bizarre, bizarre...
Journée de voyage en train, en trains, plutôt... avec entrain, ma foi !
jeudi 21 septembre 2023
Moi, je dis... Qu'en dites-vous ?
Qu'il pleuve aujourd'hui, et même demain !
Peu nous importe, pourvu que samedi soit un jour de beau temps pour la première. Ce matin, on a fait forfait pour la préparation physique. Mais on ne s'est pas arrêté pour autant...
Vous avez déjà préparé un sac pour partir 20 jours, vous ? Alors vous savez. Vous savez qu'il faut prévoir l'incontournable: les papiers, les médocs, la liste des étapes et des hébergements, les lunettes... le mouchoir, et le chapelet (Ca, c'est pour ramener des souvenirs du dimanche aux têtes blanchies par les ans).
Ah ben, si, il faut aussi prévoir l'imprévisible. La panne de soleil pour sécher le linge du soir, l'ampoule qui s'allume malencontreusement sur le pied droit un jour, sur le pied gauche le lendemain, les matins frisquets (mais là, inutile d'emporter des gants, une paire de chaussettes aux mains suffit...), le manque de cash pour les rares magasins qui jalonnent nos campagne, etc... Mais, je vais vous dire, on emporte souvent plus qu'il ne faut, et quelquefois, on ramène du linge propre à la maison, linge qu'on a transporté, plié, replié chaque matin en faisant le sac à dos. Hein, Jean-Luc ! Jean-luc est un pro de l'"atchumage" du sac à dos. Quand on le suit, on ne voit plus l'arrière de sa tête, c'est dire.
Et quand tout ça, c'est fait, je vous jure qu'il manque un truc, souvent... toujours .
Cette photo ne correspond en rien de ce nous avons préparé. Le paysage sera plus plat ! |
mardi 19 septembre 2023
2023 Bientôt, de Rocamadour à chez nous...
Ce n'est pas un chemin de Compostelle, ce n'est pas un chemin vers le Mont-Saint-Michel, quoique, il s'agit seulement d'une création qui suit les GR, quelquefois de loin.
C'est si difficile de trouver des hébergements corrects, pas chers, pour un seul soir, pour six personnes.
Ah, je ne vous ai pas présenté les six marcheurs; Ben, ce sont le mêmes que l'année dernière.
Voir ICI ! Ca vous fera de la lecture pour vos longues soirées.
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