La nuitée dernière, nous l'avons passée au Planté, qui, contrairement à ce qu'on pourrait penser, n'est pas un coup fourré. C'est juste le lieu du gîte d'Anne-Marie.
Anne-Marie est, comment dire, une autre figure du chemin d'Arles. Elle est inclassable, entre Edna de L'Isle de Noé, Johanna qui n'exerce plus à la la suite du Covid, à Saint-Christaud. On les a appelées "Les trois grâces". Il faut dire qu'elles ont tout fait pour se rendre intéressantes par leur gentillesse, leur disponibilité... et leur cuisine (Hein, Jean-Luc !) . Chez Anne-Marie, chaque place a sa chose et chaque chose a sa place dans l'ancienne ferme du Planté entourée par des arbres fruitiers et les guêpes qui vont avec (Hein, Sylvie !). Et des choses, il en existe tant depuis qu'Anne-Marie a investi les lieux : ancienne kiné, elle a 75 ans, trottine dans tous les sens à travers sa maison dont toutes les pièces, exceptée sa chambre (!) sont vouées aux pélerins. Quelle joie pour elle de recevoir un groupe de 6 personnes d'un coup ! Et quel travail avant de repartir dimanche pour une rando +1000 dans les Pyrénées. Elle n'arrête pas, je vous dis... Nous l'avons laissée avec regret ce matin, mais nos conversations ont tourné sur elle une grande partie de notre étape.
Notre étape, parlons-en. Nous venons d'entrer dans les Hautes-Pyrénées et de quitter le Chemin d'Arles. Nous avons bifurqué sur le GR101 vers notre destination finale, Lourdes. Ce fut une randonnée de pays plat dans la vallée de l'Adour bien calme en ce moment. Des champs de maïs à perte de vue qu'on n'y voit rien à 100 mètres aux alentours. On s'est confié au GPS et au tracé rouge et blanc pour arriver ce soir à Vic en Bigorre.
Nous logeons cette nuit dans la maison d'Anaïs, une grande bâtisse ainsi nommée à la découverte dans les murs d'un vieux certificat de baptême, communion, confirmation d'une certaine jeune fille de la fin du 19ème prénommée...??? Anaïs. C'est ça, gagné !
Les propriétaires, ce qu'on ignorait, sont originaires de la Chapelle au Lys pour Francis et de l'Absie pour Christine.
Curieux, hein !
Pour demain, ça ne va pas rigoler, ça moooooooonte sévèrement.
Allez, bonne nuit !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire