Ceci est un hamac, et derrière trois lits de camp militaire...
L'expérience d'hier a été de composer avec ce qu'on avait en fin de journée dans le gîte municipal de Monlezun. Pas grand chose, mais un grand coeur. Nous avons décidé à quatre de coucher... dehors, dans la cour de l'ancienne école transformé en jardin du souvenir, le monument aux morts trônant en son centre. Un peu d'imagination : le sommet d'une petite (!) colline, une église, quelques maisons, la mairie et la salle des fêtes. Et pas un bruit !... Enfin, on ne s'était pas vraiment aperçu que le clocher sonnait chaque heure et chaque demi-heure. L'angélus nous avait semblé plutôt sympathique à 19h00, dans le soleil descendant. Pas un passage de voitures, pas un autochtone, pas d'engins dans les champs qui dégoulinent d'une centaine de mètres de chaque côté de notre point de vue. Les restes d'un vieux château semblent pointer un doigt vers le ciel (Nous, on l'a mal pris à la montée du dit Monlezun. Ça nous a paru comme un doigt d' honn...).
Et nous, là-dessus, nous souhaitant une bonne nuit, en rigolant comme des ados. Le bedeau du coin a oublié de débrancher la sonnerie, et Jean-Luc et Joël ont compté tous les coups de marteau sur la cloche "Geneviève" ou "Anne-Marie" de l'église paroissiale. Joël a même inventé des ding-dong de quart d'heure, tellement ça le faisait sursauter à chaque fois.
Mais on a tenu jusqu'au matin. L'orage "éloisait" au loin, mais point de pluie sur nos aimables frimousses de gamins attardés. Le matin, on avait perdu Sylvie qui avait préféré le couloir du bâtiment au petit vent frais des collines du Gers.
Et pendant ce temps, Jacqueline et Thérèse dormaient à poingts fermés dans la cuisine-dortoir-salle-à-manger de l'ancienne mairie-école.
Je confirme. Le terrain n'est plat que dans les vallées des rivières qui arrivent des Pyrénées. Pour passer de l'une à l'autre, ça grimpe et ça descend sérieux. Qu'on se le dise ! On n'est pas là que pour rigoler...
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